Séquence 0.1. web2.0 web3.0

EVOLUTION DU WEB

Qu’est-ce que le WEB ? ou… le TAM ?

Pour commencer simplement, précisons tout d’abord que le terme « web » est la dernière partie constitutive de « World Wide Web », abrégé plus communément en « www » ou prononcé « 3w ». La traduction française, quant à elle, ne fait pas fonctionner autant notre mâchoire, l’on parle de toile d’araignée mondiale, le « Tam ». Bref, l’idée est là, un tissu géant de liens et de réseaux… Oui, mais qui l’a eue ?  Tim Berners Lee et Robert Cailliau, tous deux travaillant, dans les années 90, au CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire) et connectés à l’Arpanet, réseau de communication innovant, né aux USA et dont le principe amènera au web actuel. Mais, comment le définit-on ? Appuyons nous pour cela sur le Larousse : « Système hypermédia permettant d’accéder aux ressources du réseau internet ».
Quelle évolution ? www…WWW…WWW… ?
Sans doute parce-que le web se veut aussi une histoire de « Tim », c’est Tim O’Reilly, fondateur d’une maison d’édition spécialisée dans l’informatique qui initia, en 2004, le terme de « web 2.0 ». Partant de là, il fallut bien définir ce que représentait le web 1.0, et plus actuellement le 3.0. Même si de grandes lignes se dessinent, majoritairement admises, les frontières de chaque « ère » ne sont pas toujours très nettes pour tous. Nous tenterons ici d’en donner un aperçu le plus représentatif possible.
  • Le web 1.0 ou les années 90 et le web « statique » : l’internaute est vu comme un spectateur, son action principale est de consulter des données. On parlera alors du web comme d’une plateforme pour documents. Il s’agit de « l’époque du lien hypertexte » qui fait apparaître la notion de web syntaxique. En effet, la syntaxe se définit comme l’étude des liaisons entre les éléments, elle traite de la combinaison des mots dans la phrase. Cela vous fait penser à l’hyperlien ? Très bien, vous y êtes ! Nous nous situons là dans du collectif, de la transmission.
  • Le web 2.0 ou les années 2005… et le web « communautaire », « social », « interactif » (et oui, le web c’est aussi une grande histoire de qualificatifs !) : l’internaute est donc devenu acteur. Il ne se contente plus de s’informer, mais informe à son tour, publie, discute (blogs, forums…)… C’est l’ère des réseaux, des communautés (Facebook…) et de leur interopérabilité. Voici l’heure de la production, des échanges, du partage, du collaboratif. Nous parlons alors d’une plateforme pour individu et toujours de web syntaxique.
  • Le web 3.0 ou…aujourd’hui et…demain pour d’autres : en effet, certains envisagent plutôt un Web² lorsque d’autres y voient du « métissage ». Nous nous trouvons ici dans un web dit sémantique, 3D (réalité augmentée, informations sur nos propres informations : lorsqu’un moteur de recherche nous indique que nous avons consulté telle page il y a 3 jours…). Rappelons que la sémantique étudie les significations du sens des unités linguistiques et de leurs combinaisons ; elle traite de l’interprétation et de la signification des systèmes formels. Le web se veut désormais plus qu’un support, il devient force de proposition…tout comme les internautes. Ce ne sont plus uniquement les individus qui inter-échangent (web 2.0), mais aussi les rôles : le web est tant l’observateur que l’observé, et inversement pour nous. Il s’agit de l’ « ère » de la création, de l’intelligence collective, de la plateforme pour des données. Ne serions-nous pas dans une sorte de métalangage ? En d’autres termes, un langage réflexif ?
Pour conclure, l’on peut décrire le web comme étant technique (1/un protocole : http ; 2/un principe : Hypertexte ; 3/un langage : HTML ; 4/un mécanisme d’identification : URL/URI), social (réseaux…), économique (e-marketing), identitaire (identité numérique et objectivation de soi), ergonomique (le web est aujourd’hui beaucoup plus lisible et « pratique »).
Si le web représente d’évidentes avancées, il engendre aussi des « à-côtés » : Que fait-on de l’infobésité ? de notre Identité ? Sommes-nous réellement acteur sur la toile, ou est-ce un leurre ? Notre empreinte numérique est sans doute bien plus présente que nous ne le croyons et notre emprise sur elle certainement bien moindre que celle de géants comme…Google…


SITOGRAPHIE



- http://franco.ca/internet/index.cfm?voir=blogue&id=10711&M=599&item=1500

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